Il y a des jours particuliers qui pourraient passer inaperçus. Chaque jour même peut-être. Aujourd’hui par exemple…

Aujourd’hui, 16 mai 2018, c’est la première journée internationale du vivre-ensemble en paix, crée par l’ONU en décembre 2017. 

Voici ce qu’écrit les membres de l’ONU.

« Vivre ensemble en paix, c’est accepter les différences, être à l’écoute, faire preuve d’estime, de respect et de reconnaissance envers autrui et vivre dans un esprit de paix et d’harmonie.

Le 8 décembre 2017, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 72/130 proclamant le 16 mai Journée internationale du vivre-ensemble en paix. Cette journée sera un moyen de mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité, et l’occasion pour tous d’exprimer le désir profond de vivre et d’agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un monde viable reposant sur la paix, la solidarité et l’harmonie.

Les États Membres sont invités à continuer d’agir en faveur de la réconciliation afin de contribuer à la paix et au développement durable, notamment en collaborant avec les communautés, les chefs religieux et d’autres parties prenantes, en prenant des mesures de réconciliation et de solidarité et en incitant les êtres humains au pardon et à la compassion. »

Quand je lis cela, quand je prends conscience que des représentants de différents pays sur cette planète ont pris du temps pour discuter, traverser leurs désaccords pour exprimer ensemble cette intention, mon coeur bondit de joie et d’espoir.

J’aime penser que nous sommes différents et j’aime croire que nous avons suffisamment de ressources pour nous exprimer, nous écouter, entendre nos différences et travailler avec pour apprendre à vivre ensemble. C’est un travail, c’est un investissement, cela me demande de l’énergie mais c’est cela que j’ai envie de vivre.

J’aime croire que, derrière nos divergences de points de vue, nous aspirons tous à vivre dans un monde de paix, de solidarité et d’harmonie, même lorsque nous ne savons pas comment nous y prendre.

J’aime croire que, pour construire une paix et un développement durable, le monde a besoin de mes mains, de mes yeux, de mes oreilles, de mon coeur et qu’il a aussi besoin de tes mains, de tes yeux, de tes oreilles, de ton coeur.

J’aime croire que la réconciliation est possible même quand elle est difficile.

J’aime croire que chacun de nous peut faire sa part, là où il est, dans les communautés auxquelles il appartient.

Merci Mesdames et Messieurs de l’ONU d’avoir pris du temps pour construire cette proposition, prendre cette résolution, qui est une invitation pour chacune et chacun d’entre nous.

Belle journée à vous !

Françoise Keller